13/08/2012

Bulletin On A faim N°2 - spécial Champy / Nosiy le Grand

On a faim n°2 "Spécial Champy : quartier populaire de Noisy le Grand" / été 2012

> La Ville est à nous : stop gentrification
> Champy : pour un quartier populaire & solidaire
> La rénovation urbaine en cours au Champy
> Loi Dalo : les juges ne construisent pas de logements

en téléchargement (format A3) ici :

12/08/2012

OAF N°2 : La ville est à nous !

Chez ceux qui réglementent la ville, la mode c'est la "mixité sociale": "on met les riches et les pauvres   ensemble et il n'y aura plus de quartier-ghetto de pauvres". En fait, c'est toujours la même histoire. On met les riches dans les quartiers populaires du centre; et les pauvres qui y   vivaient, on les met ailleurs, où on veut bien, toujours plus loin. Loin du métro, du RER, des emplois, des commerces, de la famille. Les pauvres du centre étaient pauvres, mais au moins ils étaient dans un centre-ville ou près d'une gare: maintenant ils iront voir ce que cela fait d'être pauvres et perdus loin dans la banlieue. Cette expulsion cachée s'appelle de la gentrification et elle a plusieurs visages, tous injustes.

> Les prix de l'immobilier augmentent sans cesse dans le centre: dehors les pauvres!
> Les promoteurs construisent des lofts chics pour les cadres près du nouveau métro: dehors les pauvres!
> Les hôtels, les bureaux et les centres d'expos remplissent les quartiers centraux: dehors les pauvres!
> Les spéculateurs rachètent et vident des logements en attendant de les revendre: dehors les pauvres!
> Les mairies détruisent les "vilaines" barres d'HLM et dispersent leurs habitants: dehors les pauvres!
> Les élus font du logement social dans le centre, mais pour les classes moyennes: dehors les pauvres! 
> L’État empêche les vieilles voitures de  rentrer en ville et en polluer l'air:  dehors les pauvres!
> La police casse les campements de Rroms et chasse les gens du voyage: dehors les pauvres!

En Chine, on expulse au bulldozer les habitants des quartiers populaires pour faire les JO. En Inde, c'est pour faire des métros. Au Brésil, c'est pour faire des stades. En France aussi, on expulse mais personne ne voit cette violence. Sauf ceux qui sont expulsés. Dans toutes les villes du monde, les habitant-es luttent contre les expulsions et gagnent. Nous avons toutes et tous droit à la ville. Luttons car seule la lutte paie. 

11/08/2012

OAF N°2 : Pour un Champy populaire et solidaire

Le champi en langue française signifie « l'enfant que l'on a trouvé abandonné dans les champs ». Le nom donné à ce quartier populaire n'est pas anodin. L'histoire du Champy est intimement liée à la lutte contre l'exclusion et la pauvreté. Or, les projets d'urbanisme du Grand Paris qui émergent actuellement vont inévitablement pousser les habitants les plus précaires toujours plus loin de Paris en très grande banlieue.

Après guerre,  de nombreuses familles pauvres vivaient dans un bidonville situé à l'emplacement du Champy a proximité d'une décharge qui deviendra, plus tard,  le quartier de la Butte Verte.
L'hiver 1954 fut l'un des plus rigoureux et l'Abbé  Pierre lança un vaste programme pour améliorer l’habitat des plus démunis. Tentes canadiennes et « marabouts » commencèrent à arriver à Noisy-le-Grand. On appelait cette zone le « camp des sans logis ».
En 1956, le père Wresinski  (ATD 1/4 monde) et la communauté locale s'associent pour créer des espaces indispensables à la collectivité : école de préscolarisation, expression culturelle, association de jeunes, foyer pour les femmes etc...
Les habitants font face à  la mairie et la préfecture mais aussi aux riverains qui s'opposent à ce qu'ils s'installent durablement.
Les témoignages racontent l'exclusion vécue au travail et à l'école, des conditions de vie abominables à cause du froid notamment. Successivement le paysage urbain fut constitué de marabouts et de canadiennes puis d' igloos pour aboutir aujourd'hui au visage de la ZUS (Zone Urbaine Sensible)  du Champy que nous connaissons.
Aujourd’hui le quartier du Champy accueille une population de plus de dix mille habitants. Le quartier comprend quatre ensembles d’habitation : la cité de la  Promotion Familiale (le 116) construite sur l’initiative du père Joseph Wresinsky entre 1968 et 1970, les Hauts Bâtons construits entre 1972 et 1974 par la société HLM Emmaüs, le Champy et la Butte Verte construits entre 1976 et 1980. La cité de promotion familiale et les Hauts Bâtons ont été construits à l’emplacement du camp de 1954.
Actuellement, dans les quartiers des Hauts Bâtons, de la   Butte Verte et du Champy a lieu une rénovation architecturale, et à l’avenir il est prévu que le foyer des travailleurs migrants et la Cité de Promotion Familiale seront détruits et reconstruits. La rénovation des bâtiments nous semble indispensable et aller dans le bon sens. Or cette opération se traduira par une diminution conséquente du nombre de logements dédiés aux foyers les plus précarisés. La réhabilitation du quartier ne doit pas s'accompagner d'une chasse aux pauvres et d'une pression immobilière accrue. L'appétit des promoteurs et l'ambition des élus locaux risquent de menacer notre quartier. 
Ne laissons pas faire, battons nous et organisons nous pour faire perdurer l'esprit de Résistance et de solidarité à l'origine du quartier.

10/08/2012

OAF N°2 : Foyer AFATM, 116, Hauts Batons, la rénovation du Champy en cours


"Maire de Noisy-le-Grand, je tiens à vous faire part solennellement de ma totale opposition à la constitution rampante d'un nouveau ghetto, similaire à celui que représente le foyer AFTAM, qui regroupe 300 chambres de 7 m² occupées par plus de 800 locataires, dont je demande depuis plusieurs années, comme vous le savez, la démolition-reconstruction sur deux sites distincts de 75 chambres chacun, dans le cadre de l'instruction de l'ANRU."
Michel Pajon, député-maire de Noisy-le-Grand, lettre au préfet de Seine-Saint-Denis,  le 28 mai 2008 (paragraphe mis en gras par M. Pajon).

Noisy le Grand préfère les centres d'affaires ?
Serait-ce pour que ces derniers financent le logement social ? Non. La commune n'a prévu que 288 logements très sociaux sur les 3600 prévus de 2012 à 2018, soit 8% de logements destinés aux familles très modestes. Ce sont elles qui sont exclues des logements ordinaires, entassées dans des foyers ou logées à l'hôtel toute l'année. 8% de logements très sociaux alors que 31% de la population de Noisy pourrait y prétendre. 
Un foyer de travailleurs migrants serait à lui seul un problème pour le député-maire qui, dans cette même lettre au préfet, lui demandait "de faire le nécessaire [...] pour que ne soit jamais constitué ni un foyer accueillant des populations migrantes ni une zone d'attente pour demandeurs d'asile sur le territoire de Noisy-le-Grand."

Un droit à la ville des investisseurs ou des habitants ?
Le foyer du Champy sera effectivement démoli et reconstruit sur deux sites. Auparavant, l'Etat préférait parquer et contrôler dans des foyers communautaires les travailleurs que les entreprises françaises étaient allées chercher en Afrique. Aujourd'hui c'est la politique de dispersion des classes populaires et en particulier des travailleurs migrants. Formidable si cela signifie qu'on leur donne enfin le droit de choisir leur logement et leur quartier et si, au final, aucune personne n'est expulsée et aucun quartier n'est abandonné. Car les     quartiers ou les foyers stigmatisés comme ghettos sont des lieux aimés par leurs habitants, des endroits où la vie en communauté est une ressource indispensable. Quand la dispersion des pauvres signifie leur bannissement, leur isolement et l'appropriation des lieux par des intérêts particuliers, elle est inacceptable. C'est pourquoi nous tous, habitants, citoyens, militants, nous devons être attentifs à la façon dont les autorités rénovent notre ville.

Qui paie la rénovation urbaine ?
Le foyer passera de 300 à 225 logements. Les 75 logements manquants seront-ils remplacés ? Qui garantira que tous les locataires actuels seront relogés pendant et après les travaux ?
Deux nouvelles lignes de RER du réseau Grand Paris Express passeront à Noisy-Champs et de nombreux projets de logements, de bureaux et d'activités industrielles y sont prévus par le Contrat de Développement Territorial du Cœur Descartes. Si cela marche, les prix de l'immobilier et les loyers vont grimper en flèche. Quels mécanismes sont prévus pour que les familles modestes ne soient pas obligées de déménager à cause de loyers trop chers ?
La cité du Château de France et l'immeuble proche rassemblent 78 logements gérés par Emmaüs. Y vivent 43 familles installées depuis des décennies et 35 familles très modestes qui ont un bail temporaire et sont accompagnées par ATD Quart-Monde. ATD accompagne des familles avant qu'elles ne s'installent dans un autre logement, ordinaire et stable. Ici comme ailleurs, l'association mêle ces familles à la population pour que des liens de voisinage se forment. Le but est de favoriser des solidarités qui bénéficieront aux familles en galère mais aussi à leurs voisins.
La cité et l'immeuble d'Emmaüs, globalement en très mauvais état selon ATD, vont être démolis et remplacés par un immeuble de 48 logements pour Emmaüs, un immeuble de 30 logements pour ATD, et deux autres immeubles pour un promoteur privé et un promoteur public. Les promoteurs agissent afin de densifier le quartier et de financer ce que la puissance publique n'a pas voulu prendre en charge. Les démolitions ne commenceront qu'une fois que toutes les familles auront été relogées. Plusieurs problèmes :
> Les familles suivies par ATD seront dans le même immeuble, mises à l'écart donc, à l'encontre de la stratégie d'intégration d'ATD. Pour compenser, 5 logements seront occupés par des bénévoles de l'association.
> ATD disposait de 35 logements. Elle en perd 10 en  enlevant les logements pris par les bénévoles.
Les pavillons de la cité sont murés au fur et à mesure. Drôle d'ambiance pour les dernières familles qui y vivent.
> ATD peine de plus en plus à trouver des logements ordinaires pour ses familles très modestes. Emmaüs aussi.
> Emmaüs veut renouveler ses 43 familles locataires. Pourquoi imposer tous ces déménagements à des familles de longue date attachées au quartier ?
> Après une enquête faite auprès de chacun de ces ménages et deux réunions publiques, leurs préférences sont censées être identifiées. Pourtant, malgré leur attachement au quartier, les financeurs (Etat, Commune, Emmaüs) prévoient leur relogement à moitié sur la commune et à moitié ailleurs. En fait aucune proposition de relogement n'a été faite dans la commune. Certes la dizaine de familles relogées seraient contentes de leur déménagement. Mais on comprend l'angoisse des autres familles. Le bailleur est censé leur faire des propositions de relogement adaptées mais le loyer montera certainement.

Revendiquons le droit au logement et le droit à la ville !
Le vrai problème est celui d'une pénurie régionale du logement. Les pouvoirs publics renoncent à redistribuer les richesses et à réquisitionner les terrains et les bâtiments. Le logement social ne sert plus qu'à éviter l'expulsion des classes moyennes hors des centres. Dans ce cadre, nous reprenons les revendications d'ATD, en plus de l'exigence de maintien de ses capacités d'accueil : un logement digne pour tout le monde et un quartier agréable pour vivre ensemble. Le droit au logement et le droit à la ville s'obtiendront par une lutte solidaire sur les projets urbains du quartier mais aussi et surtout sur les politiques de logement, des décisions de la mairie de Noisy jusqu'aux lois nationales.

09/08/2012

OAF N°2 : Loi Dalo, les juges ne construisent pas de logements


La loi Droit Au Logement Opposable définit les personnes pouvant prétendre à un recours envers la préfecture en cas de refus d'un logement.Implicitement, elle liste donc ici les personnes éligibles au contingent préfectoral.
Dans le parc HLM le contingent préfectoral est réservé au logement des personnes en très grande détresse ou au relogement des personnes sinistrées.
Ces catégories sont: les personnes, qui, bien que satisfaisant aux conditions pour entrer dans le logement social, n'ont reçu aucune réponse, les SDFs, les menacés d'expulsions sans relogement, les personnes logées temporairement dans un logement de transition, les personnes logées dans des locaux impropres, insalubres ou dangereux, les personnes logées dans des locaux sur-occupés, celles qui ont une personne à charge présentant un handicap défini comme tel par l'article L. 114 du code de l'action sociale et des familles, enfin les personnes qui, sollicitant l’accueil dans une structure d’hébergement n’ont reçu aucune               proposition adaptée en réponse à leur demande...
Grâce à DALO ces personnes peuvent désormais présenter une demande devant une  commission départementale paritaire.
Cette commission statue sur l'urgence de la demande. Les demandeurs jugés prioritaires voient leur dossiers transmis au préfet qui doit, dans la mesure des places disponibles dans le contingent préfectoral, leur permettre d'accéder à un logement ou à une place en hébergement  d'urgence. Dans le cas ou ce dernier ne parvient pas à trouver de logement, l'opposabilité prônée par la loi permet au demandeur de faire reconnaître par un juge sa situation. Et ce dans un délai ''
d'urgence'' de deux mois à compter de sa saisine. Le juge peut dès lors ordonner le relogement par une injonction qui peut être  assortie d'une astreinte.

La loi contient néanmoins plusieurs failles évidentes:

Le dossier, une fois constitué, doit passer par la commission paritaire, la préfecture et le tribunal administratif. La temporalité du magistrat qui statue en deux mois ''dans l'urgence'' n'est  absolument pas la même que celle de la famille qui se retrouve à la rue.

Seuls les cas considérés comme prioritaires seront transmis à la préfecture par la commission. La loi, qui paradoxalement ne construit pas de nouveaux logements destinés à ces catégories, reconnaît implicitement le manque de tels logements : seuls les cas les plus graves auront la chance d'être traités, et donc d'aboutir à un placement en centre d'hébergement d'urgence ou à un logement social du contingent préfectoral.

Les seules places disponibles pour ces relogements seront les places d'hébergement  d'urgence débloquées par la ville et le contingent préfectoral. Or ce dernier servait justement à aider les populations les plus en difficultés dans l'accès au logement. Bien que la commission paritaire nouvellement instituée permette à tout-un-chacun de demander une de ces places, la loi DALO ne fait que créer une instance supplémentaire: la commission. Au final, seul le préfet aura encore le pouvoir de décision pour le placement des cas ''prioritaires'', et la portée du contingent  préfectoral n'est pas augmentée.

De plus de nombreuses municipalités cumulant les difficultés sociales se sont battues ces dernières années pour reverser le contingent préfectoral à celui de la mairie afin de ''maîtriser le  peuplement'' : éviter la concentration de population en grande difficulté dans leur ville. La loi laisse dans ce cas à la jurisprudence le soin de trancher: le préfet peut-il installer une famille prioritaire dans une ville où il a cédé son contingent?

De toute façon le volume total des logements d'hébergement d'urgence reste très limité et  insuffisant. Bien qu'un volet de la loi DALO fixe le nombre de ces places de une pour 1000 habitants à 2000 habitants selon la taille de l'agglomération de la commune.
Soit pour Noisy le Grand : 63 places...

08/08/2012

Pétrole de schiste : Alerte aux forages !

Il n'a pas fallu plus de quelques semaines après l'élection du nouveau gouvernement pour que nos inquiétude  pré-électorales se vérifient sur ce point. Nous autres habitants, résidents, agriculteurs ou travailleurs ne comptons pas pour grand chose aux yeux du gouvernement face au poids financier des lobbyes pétroliers.
Trois arrêtés préfectoraux donnant acte de trois déclarations de travaux déposées par le foreur pétrolier TOREDOR ENERGY France (Groupe ZAZA ENERGY) sont parus le 22 Juin dernier. Ces trois actes administratifs pour le compte de l’Etat donnent autorisation de forage sur trois communes de Seine et Marne relevant du permis exclusif de recherche dit de « CHATEAU-THIERRY » pourtant  mis en stand-by par le précédent gouvernement. Au nom de la "recherche", et au déni de toutes les conclusions sérieuses de l'impact des forages Nord-Américains et Canadiens, le gouvernement actuel semble se tenir prêt à tenter l'aventure avec ces énergies fossiles non conventionnelles. Or l'étude de toute la chaîne économique pour ce type d'extraction (fracturation de la roche) réalisée par des géologues et économistes critiques démontre que l'opération n'était pas rentable aussi bien économiquement que écologiquement dans tous les pays qui l'ont mené. Ceci est dû à la lourdeur de la logistique et du matériel nécessaire (camions incessants, foreuses géantes, produits chimiques cancérigènes, tonnes d'eau polluées) pour de faibles quantités d'énergies obtenues et un bilan écologique catastrophique (régions entières devenues inhabitables). La seule vraie justification des gouvernements si ils en avaient le courage est le poids financiers des lobbyes pétroliers. Et l'illusion que les énergies fossiles sont encore accessibles arrange bien tout le monde: les gouvernements d'un côté pour masquer leur retard dans les économies d'énergies et les énergies alternatives, les financiers de l'autre pour spéculer sur des produits fossiles qui au bout du compte n'arriveront plus dans les stations à essence, ou plus de façon économiquement viable (ce qui, finalement, reviendra au même). Alors en Seine et Marne nous serons victimes de cette logique si nous ne faisons rien contre ça. Politiquement cette maladresse permettra aux élus locaux de droite de se faire passer pour les défenseurs du terroir et d'une population potentiellement sacrifiée en Seine et Marne. Ce qui serait très maladroit de la part du gouvernement.


 Arrêtés préfectoraux :

07/08/2012

06/08/2012

(Mai 2012) 1er mai réussit à Noisy/Champs !!!

100 manifestants dans la rue à Noisy/Champs...
Plus de photos ici : http://onafaim-cnt.blogspot.fr/p/album-photos.html

05/08/2012

(Mai 2012) Pour un 1er mai en Banlieue à Noisy/Champs

La crise que nous subissons, nous la payons quotidiennement au prix fort : Licenciements, chômage, précarité, racisme, discrimination, expulsions de logement, reconduite à la frontière, vie chère, répression, casse des services publics ou démantèlement de la sécurité sociale... ça suffit ! Il est temps, de s’organiser et d’engager le bras de fer contre le capitalisme et le patronat !

Aux quatre coins de la planète, chaque 1er mai la fête des travailleurs est l’occasion pour les peuples de descendre dans la rue, de perpétuer la tradition d’’unité dans la lutte des classes et de se battre pour la justice sociale internationale. En France, comme dans de nombreux pays européens, l’extrême droite et ses idées avancent. La désignation de boucs émissaires (étrangers, sans papiers, chômeurs...) est un moyen de nous diviser et de détourner la colère sociale. Face aux exploiteurs, il n’y a pas de races, pas de nationalités, pas de couleurs ou de religions mais un principe fort : la solidarité !

Pour nous la solidarité n’est pas un slogan publicitaire. Face à la crise, nous entendons faire vivre l’entraide. Ne restons pas seuls face à un licenciement, un avis de radiation du Pôle Emploi, une ordonnance d’expulsion du territoire... Unissons-nous et battons-nous ! Ici à Marne la Vallée, un regroupement de syndicats, d’associations et de mouvements politiques a décidé de célébrer le 1er mai en banlieue, au plus près de nos lieux de travail, de vie ou d’étude.

Ce 1er mai 2012, nous invitons les travailleur-se-s, les chômeurs-se-s, les précaires, les retraité-e-s, les jeunes, les habitant-e-s des quartiers populaires avec ou sans papiers de Marne la Vallée et alentours à descendre dans la rue pour participer à cette marche fraternelle et offensive !

MANIFESTATION 1er MAI 2012
11H au RER A - NOISY CHAMPS (coté CHAMP
Y)

1ers signataires : Union Locale CNT Chelles & MLV, SUD Santé Sociaux, SUD Education Académie Créteil, SNUIPP Noisy le Grand, Ras l’Front MLV, Turbulences, NPA Noisy le Grand, FASE/CUGA...

04/08/2012

(Avril 2012) Bulletin On A Faim N°1

On a faim n°1 / avril 2012

> Le 1er mai en banlieue
> Occupation du Pôle-Emploi Noisy le Grand
> Gaz de schiste
> Infos juridiques : le CDD

en téléchargement (format A3) ici :
                         

(Avril 2012) OAF n°1 : Gazland en France, ni ici, ni ailleurs !


Un contexte environnemental déjà proche du saccage des ressources
Les parisiens savent-ils que l’eau de « leur » robinet provient de la nappe phréatique de Champigny ? Les franciliens savent-ils que la nappe phréatique de Champigny est régulièrement en niveau bas ? Que les épisodes de « sécheresse » dans l’est de l’Ile De France sont de plus en plus longs et commencent de plus en plus tôt (Février cette année 2012). Que ce manque de pluviométrie empêche le remplissage, et donc le renouvellement de la qualité de l’eau, le filtrage naturel indispensable ? Que par conséquent plus les réserves d’eau du sous- sol diminuent, plus la concentration de la pollution « classique » (acidités, pesticides PCB, etc.) augmentent dans l’eau ?
Alors pourquoi tout à coup ces questions ? Parce que les projets catastrophiques de quelques hommes d’affaires et sociétés, la plupart américaines menacent encore plus gravement l’état actuel de nos ressources en eau, quantitativement et qualitativement. Comment ? En exigeant aux états de l’Europe, principalement la France, de pouvoir exploiter les poches profondes de gaz et huiles de schiste, hydrocarbures enfermés dans la roche souterraine depuis des centaines de milliers d’années.

Des tentatives de faits accomplis et une stratégie de lobbying caché
On se souvient de l’année 2010 et de la surprise d’habitants de certaines communes de France qui voyaient arriver des convois « exceptionnels » d’engins d’installation de puits de prospection « non conventionnels », c’est-à-dire visant la recherche d’hydrocarbures de schiste. Seuls l’Etat et les Préfectures (donc l’Etat) étaient informés. Des ministres ont reçu des représentants des intérêts américains et ont décidé d’attribuer des dizaines de permis d’exploration. Devant le tollé suscité par les nombreuses manifestations en 2010 et 2012 (Ardèche, Larzac ; à Château-Thierry dans l’Aisne et à Doue en Seine et Marne), le gouvernement sous NKM (Nathalie Kosciusko-Morizet) décidait de retravailler la « com. ».
Cherchant à devancer une opposition sur le plan législatif, les parlementaires UMP firent adopter un texte de loi à l’assemblée, qui stipulait que dorénavant, les dites sociétés devraient signer une simple lettre renonçant à la « technique de la fracturation hydraulique » afin de conserver ou obtenir leurs permis d’exploration. Conséquence : ce texte, dont le vrai but était de créer un effet d’annonce afin de désamorcer les protestations des populations, a généré depuis des dizaines d’attribution de permis à ces sociétés. N’ayant pour l’instant pas le droit d’utiliser cette technique, ces sociétés ont pu avancer leurs pions en attendant.
C’est alors qu’en dressant un état des lieux de l’attribution des sous-sols en Seine et Marne par exemple, on s’aperçoit que 90 pour cent du territoire est désormais couvert par des permis d’hydrocarbures, toutes catégories confondues : puits conventionnels exploités, puits conventionnels non exploités, puis non-conventionnels dits « d’exploration » non exploités… Les zones concernées s’étendent du fond du département jusqu’à Marne-La-Vallée : Emerainville, Roissy, etc. et sont couvertes par des permis de prospection. La Seine et Marne est un département plus grand que l’ensemble des autres départements d’Ile de France réunis. C’est un département-ressource (eau, agriculture, etc.) pour toute l’Ile de France.
Le lobbying des sociétés vise à faire croire, aux Etats Unis d’Amérique comme auprès des états Européens, que la nocivité n’existe pas ou est marginale, ceci au travers de campagnes de communication et de rencontres avec les dirigeants politiques. On sait notamment que Bruxelles, bien plus que le lieu du parlement Européen, est d’abord la capitale Européenne des cabinets de lobbying internationaux présents en Europe.

La menace d’un vrai carnage sanitaire et écologique
Alors que l’exploitation des hydrocarbures de schiste permettrait parait-il un gain de 1à 2 pour cent d’ « autonomie énergétique » à la France, elle compromettrait définitivement notre indépendance alimentaire (eau et agriculture impossible sans eau). Ceci menacerait entre autre la vie en Ile de France, région la plus peuplée. En effet, le seul moyen d’atteindre le centre de la roche plusieurs kilomètres sous terre est d’effectuer une double perforation pour chaque puits : verticale puis horizontale. Or des dizaines de tonnes d’eau seraient nécessaires pour accompagner la fracturation de la roche, à l’aide de mélanges de solvants et autres molécules actives toxiques, cancérigènes et mutagènes. Alors que la Seine et Marne est un département régulièrement situé en alerte sécheresse et que les arrêtés de restrictions de consommation d’eau sont de plus en plus fréquents, la population devrait se voir imposer des coupures nettes d’eau et se saigner pour des gouttes de pétrole en mauvais état. L’expérience passée et actuelle américaine dans ce domaine montre des risques de cancer de la population 70 pour cent plus élevés que la moyenne aux abords des puits et des risques de troubles neurologiques 150 pour cent plus élevés que la moyenne.
Les sous-sols américains ayant bougé depuis les débuts des prospections et de l’exploitation, les instabilités ont provoqué des tremblements de terre, des effondrements de terrains, des fuites de gaz, des remontées de métaux lourds et de radioactivité à des taux supérieurs à la moyenne en surface, des incendies sous- terrains non éteints depuis des dizaines d’années. Des villes entières sont devenues des villages-fantômes devenus inhabitables. Les décantations liquides et les émanations gazeuses participent en plus de l’effet toxique irréversible sur le vivant, au réchauffement de la température globale de la planète.

Un véritable mensonge énergétique
Au plan des usages énergétiques, le paradoxe, voir l’inversion de rendement se traduirait par un balai incessant de camions innombrables nécessaires au ravitaillement des puits en eau et produits chimiques. Les importations en eau et en nourriture en provenance des zones de l’Europe épargnées deviendraient une règle indispensable. Et donc au final une perte d’autonomie énergétique causée par ce trafic colossal.
La fausse solution des hydrocarbures de schiste sert surtout à prolonger le marché juteux des énergies fossiles et à repousser la prise de conscience que l’aire des énergies fossiles touche à sa fin. Envisager d’autres ressources énergétiques par anticipation ne permettrait pas aux sociétés dominantes (Total, Elf…) de s’assurer de la prise en main de ce futur secteur de « l’industrie écologique ».
Les sociétés d’exploration profitent d’un contexte de crise énergétique et économique. Elles espèrent le « carburant sans plomb à deux euros le litre » afin de pouvoir vendre en série leurs mallettes d’escroqueries intellectuelles et créer une spéculation sur la prétendue manne énergétique future, quitte à ce que cela s’avère un fiasco, qui leur aura permis entre temps d’engranger des milliards de bénéfices. Or la crise énergétique a été provoquée par la non-anticipation de l’inéluctable reconversion énergétique et de l’indispensable modération de la consommation.

Nouvelle offensive des sociétés et du  gouvernement
La dernière parade que le gouvernement a formulée contre la résistance des communes est un dernier décret du 21 03 2012 envisageant une fiscalité favorable aux communes qui cosigneraient des autorisations aux sociétés d’exploration, sans doute sous forme de taxe sur le modèle de la taxe professionnelle.
Le Ministère de l’Écologie et du Développement Durable avait accordé en mars 2010 plus d'une soixantaine de permis de recherche qui couvrent encore actuellement la quasi-totalité du territoire national, parcs et réserves naturelles compris. Seuls trois permis de recherche ont été abrogés. D’autre part, le gouvernement à travers la création d’une commission envisage l'éventualité de lancer une étude pour évaluer l'utilisation de la fracturation hydraulique à titre expérimental et scientifique... idée manipulatoire qu’a repris à son compte François Hollande, qui déclarait au mois de mars : "qu'il ne faut jamais rien écarter, surtout si des recherches démontrent qu'on peut obtenir ce gaz sans nuire à la nature". Alors que les exemples, tous catastrophiques, sont déjà en œuvre dans le monde… et alors que la Bulgarie vient, elle, d’interdire définitivement le recours à la fracturation hydraulique et d’abroger les permis.

Une contre-offensive qui reste à organiser
C’est sans-doute maintenant que le combat commence, au moment où on essaye de nous relooker et de nous vendre les vertus supposées inoffensives des gaz et pétroles de schiste, après avoir voulu passer en force puis avoir fait mine de reculer.
Les collectifs contre les gaz et huiles de schistes se réuniront afin de relancer la contre-offensive comme en 2010 et 2011. Des manifestations partout en France seront probablement organisées dans les mois qui viennent.
Les collectifs les plus combattifs sont ceux qui se situent dans les régions ayant vécues de grands enjeux de mobilisation sociales écologiques, comme dans le Larzac dans les années 60. La tradition là-bas n’est pas perdue… Se réclamant la plupart du temps « collectifs d’habitants locaux et régionaux », fédérés en collectif national, certains d’entre eux sont malheureusement parfois « managé » de façon un peu centralisée par des responsables de formations politiques et n’ont pas toujours atteint le niveau de réactivité et d’interactivité espéré par tous. Il ne tient qu’à la population de prendre en main son combat !

(Avril 2012) OAF N°1 : Le CDD

Le CDI est la règle, alors que le CDD reste une exception. Il sert à augmenter la flexibilité du travail et se traduit par une dualisation du marché du travail et un accroissement des inégalités.
Le droit du travail est le fruit de luttes sociales dont les bénéfices sont aujourd'hui remis en question  par les politiques d'austérité et la destruction des acquis sociaux qui révélaient déjà leur insuffisance. Avec le ralentissement de la sainte croissance, le taux d'entrée en CDD avoisine les 80%, l’exception devient la règle et les travailleurs sont de plus en plus touchés par la précarité qui s'inscrit dans tous les domaines de la vie : logement, travail, santé. Nous devons être vigilants ; bien que la loi soit insuffisante pour défendre convenablement nos  intérêts, nous avons encore quelques armes légales pour freiner les  attaques du patrona

Recours autorisés 
1)Remplacement d'un salarié absent

2)Variations d’activité de l’entreprise :
> accroissement temporaire d'activité
> commande exceptionnelle à l'exportation
> variation cyclique d'activité
> réalisation d'une tâche occasionnelle précise et non durable
> travaux urgents nécessités par mesure de sécurité

3)CDD dit « d'usage » et travail saisonnier

4) CDD politique de  l'emploi (CTP, CUI,  CDD senior)  
5) CDD objet définis : valable uniquement pour les cadres et ingénieurs

 Recours non autorisés 
1) Pour remplacer un salarié gréviste
2) Dans les 6 mois qui suivent un licenciement économique même s'il existe un surcroît  d’activité

3) Pour effectuer des travaux dangereux (valable pour tous les CDD) 

4) Tous les cas qui ne sont pas définis par les recours autorisés par la loi

A titre d’exception, le CDD  doit respecter un certain formalisme. Il doit forcément être écrit avec le motif,  la situation (justifier le motif) et les conditions (salaire, temps de travail, activités). Le contrat doit être transmis au salarié dans les 2 jours ouvrables suivant l'embauche.
Le CDD peut finir à une date fixée à l’avance ou pas, mais doit obligatoirement prévoir une durée minimale. Lorsqu'il est à terme précis, il ne peut excéder 18 mois et ne peut être renouvelé qu'une seule fois. Seul les CDD à terme précis peuvent être renouvelés.





















Le CDD donne droit à une indemnité de précarité de minimum 10% de la rémunération brute perçue pendant le contrat. Certaines conventions collectives prévoient des aménagements, notamment elle peut être réduite à 6% si des contreparties sont offertes au salarié (par exemple lorsque  l’employeur s’engage à faire suivre une formation professionnelle au salarié). L'indemnité de précarité n’est pas due pour les CDD d’usage, pour un jeune pendant ses vacances.

Si le CDD ne respecte pas le fond ou la forme, il peut être requalifié en CDI en fonction des cas, avec ou sans indemnités.


Ce que les travailleurs ont acquis par la lutte, ils nous le reprennent peu à peu. Ne les laissons pas faire, faisons leur payer l'addition .

Art. L1242-3 et 1242-4 du Code du Travail, Loi n° 2008-596 du 25 juin 2008 portant modernisation du marché du travail

03/08/2012

(Mars 2012) Manif pour le jardin partagé à Thorigny



+ d'infos sur le jardin deborde ici : http://dborde.blogspot.fr/

02/08/2012

(Février 2012) Occupation du Pôle Emploi Noisy le Grand

A l'occasion de la journée européenne de mobilisation contre l'austérité, l'union locale syndicale CNT de Chelles et Marne la Vallée a occupé ce matin le site Pôle Emploi de Noisy le Grand. La CNT entendait dénoncer le mépris et la stigmatisation des chômeurs qui est à l'œuvre dans le débat public. L'union locale était également présente afin de régler un dossier d'usager victime une nouvelle fois de l'incurie des services de Pôle Emploi dans un dossier de trop perçu. Une permanence syndicale sauvage s'est organisée à l'intérieur des locaux permettant d'échanger autour d'un café avec les chômeurs présents, de les informer sur leurs droits et sur les recours possibles face aux radiations, aux trop-perçus ou aux difficultés d'inscription. Nous tenons à rappeler que les chômeurs sont les premières victimes de la crise provoquée par les politiques libérales et les rétablir dans ce statut consiste à dénoncer les discours politiciens dégueulasses qui chercheraient à les faire passer pour des profiteurs, des fainéants, des parasites sociaux... Les parasites, les profiteurs ce sont eux : boursicoteurs, grands patrons aux salaires démentiels, banques, politiciens véreux... Pour en finir avec les logiques de flicage, de stigmatisation et de division des classes populaires, la CNT appelle les chômeurs, les précaires et les salariés à s’unir et à s'organiser pour ne plus subir une crise que le CAC 40 entend nous faire payer.

Plus de photos ici : http://onafaim-cnt.blogspot.fr/p/album-photos.html

01/08/2012

(Septembre 2012) OAF n°3 : les licenciements, infos juridiques


1/  Les motifs de licenciement

Il existe 3 principaux motifs de licenciement : disciplinaire, non disciplinaire et économique.

Quel que soit le motif de licenciement celui-ci doit reposer sur un élément essentiel : la cause réelle et sérieuse. La cause du licenciement doit être existante, exacte et objective. La cause du licenciement doit être suffisamment sérieuse pour empêcher la poursuite des relations contractuelles.
L’absence de cause réelle et sérieuse au licenciement peut donner droit au salarié à une forte indemnité qui peut dans certains cas être égale à 6 mois de salaire au minimum.
La jurisprudence est très fournie en la matière et elle donne de très nombreux cas dans lesquels il n’y a pas de cause réelle et sérieuse au licenciement.

Il existe dans le code du travail des motifs interdits de licenciement.

Lorsque le licenciement concerne un salarié protégé (délégué du personnel, membre du comité d’entreprise, délégué syndical…), l’employeur doit obtenir une autorisation de l’inspecteur du travail pour pouvoir le licencier.         


2/ La procédure  de licenciement

Après avoir déterminé les motifs suffisamment réels et sérieux pour justifier le licenciement, l'employeur doit avoir effectué la procédure de licenciement. Quel que soit le motif du licenciement invoqué (faute grave ou lourde, économique, inaptitude…), la procédure de licenciement est obligatoire.

La procédure de licenciement comporte nécessairement et obligatoirement :

-    une convocation à un entretien préalable : son mode de transmission et son contenu sont strictement définis par la loi. La convocation doit mentionner la possibilité pour le salarié de se faire assister lors de l’entretien par une personne de son choix (membre du personnel de l’entreprise ou, en l’absence de représentant du personnel, conseiller du salarié).
-    un entretien préalable : le délai entre la convocation et l’entretien est d’au moins 5 jours ouvrables,
-    une lettre de licenciement : la lettre doit obligatoirement mentionner les motifs du licenciement, le délai entre l’entretien préalable et l’envoi de la lettre de licenciement varie en fonction du motif du licenciement.

De plus, il existe des règles et des délais spécifiques à chaque type de licenciement.

L’absence ou l’irrégularité de la procédure de licenciement (absence d’une mention obligatoire, délai non respecté …) cause nécessairement un préjudice au salarié et lui donne droit à une indemnité qui sera déterminée par le juge des Prud’hommes.

3/ Préavis, indemnité de licenciement, documents de fin de contrat

Une fois la lettre de licenciement reçue, le salarié a droit dans la plupart des cas à :
-    un préavis,
-    des heures d’absence pour recherche d’emploi en cours de préavis,
-    une indemnité de licenciement qui ne peut être inférieure à un cinquième de mois de salaire par année d’ancienneté, auquel s’ajoutent deux quinzièmes de mois par année au-delà de 10 ans d’ancienneté. L’employeur doit verser l’indemnité prévue par la convention collective ou le contrat de travail si elle est plus avantageuse pour le salarié que l’indemnité légale.
-    une indemnité compensatrice de congés payés.

De plus, le salarié doit obligatoirement recevoir de l’employeur :        
-    un certificat de travail,
-    un solde de tout compte,
-    une attestation Pôle Emploi (ex Assedic).

Il a également droit à :
-    la portabilité de sa prévoyance et/ou de sa mutuelle,
-    la portabilité de son droit individuel à la formation (DIF),
-    une priorité de réembauche en cas de licenciement économique.

Consultez votre convention collective, elle peut prévoir des dispositions plus favorables que la loi en matière de licenciement.