21/11/2014

Les nouveaux visages de l’extrême droite


A l’épreuve du pouvoir, le Front National n’hésite pas à modifier son discours. Mais qu’en est-il de son programme ? A l’heure où l’extrême droite se dédiabolise au niveau médiatique, et nous sommes bien placés pour le voir à Noisy le Grand, son programme reste le même : nationaliste pour s’opposer aux droits sociaux, ultra libéral pour justifier son fond de commerce raciste, rempli de références ethniques.
De la « manif pour tous » au lancement du parti de la Réconciliation Nationale (dont l’antisémitisme est la seule unité) il y a lieu de s’interroger sur « les nouveaux visages de l’extrême-droite », cette mouvance qui aujourd’hui comme hier veut parler au nom des intérêts de tous en ne portant que ceux des possédants. Face à la crise sociale et politique, quelles réponses apporter pour contrer ces nouveaux fronts ?
C’est pour en débattre avec un militant de la Ligue des Droits de l'Homme, André Déchot, co-auteur de "La galaxie Dieudonné", que Ras l'Front, la CNT, le Front de Gauche, le Parti de Gauche, le Nouveau Parti Anticapitaliste et le Parti Communiste Français vous invitent à une réunion publique, salle Stéphane Hessel, 12 place Antoine-Renard, Noisy-le-Grand, le jeudi 11 décembre 2014 à 20h.

05/11/2014

Le travail social n'est pas du flicage !

Dans notre bulletin "On a Faim" de septembre 2012, nous avions présenté le plan stratégique « Pôle emploi 2015 » prévoyant le lancement de différentes expérimentations. (1)

Concernant l'expérimentation relative au contrôle de la recherche d'emploi par des équipes dédiées, le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères, avait alors déclaré : « Les contrôleurs pourront aller jusqu’à contrôler un demandeur d’emploi chez lui et même tracer ses connexions Internet ». Ce qui est totalement illégal.

Le 2 septembre 2014, le ministre du travail et de l'emploi, François Rebsamen, annonçait l'ouverture de la chasse aux chômeurs par des contrôles renforcés de Pôle emploi. En octobre, le premier ministre, Manuel Valls, donnait son aval implicite à un renforcement du contrôle de la recherche d'emploi.

Le 15 octobre 2014, à l'issue de la présentation au Conseil d’Administration de Pôle emploi de l'évaluation de l'expérimentation lancée en juin 2013 relative au contrôle de la recherche d'emploi par des équipes dédiées, le même Jean Bassères constate : « On a assez peu de radiations pour insuffisance de la recherche d’emploi. En 2013, Pôle emploi a radié en moyenne mensuelle sur tout le territoire 1 175 travailleurs privés d'emploi pour insuffisance de la recherche d’emploi, là où 40 461 travailleurs privés d'emploi ont été radiés pour absence à convocation. »

Ce laboratoire concernait un peu plus de 6 500 travailleurs privés d'emploi inscrits dans 9 agences réparties dans 3 régions (Provence-Alpes Côte d’Azur, Franche-Comté et Poitou-Charentes). Le résultat : 1 125 radiations pour insuffisance de la recherche d’emploi : près de 20 % des travailleurs privés d'emploi ayant servi de cobaye ont été radiés.

Selon l'article L5411-6 du Code du travail : "Le demandeur d'emploi immédiatement disponible pour occuper un emploi est (...) tenu (...) d'accomplir des actes positifs et répétés de recherche d'emploi". Le Code du travail précise : "Le caractère réel et sérieux des démarches entreprises par le demandeur d'emploi est apprécié compte tenu de la situation du demandeur et de la situation du marché du travail local."
Cela signifie que :
- Les actes effectués doivent avoir une chance d'aboutir par rapport à votre "profil" : postuler à un poste d'ingénieur en nanotechnologie en ayant auparavant travaillé comme bibliothécaire, par exemple, pourrait ne pas être considéré comme "sérieux",
- Pôle emploi doit tenir compte de la situation locale de l'emploi : on reprochera moins facilement à une personne travaillant dans un domaine particulier où il y a peu d'offres d'emploi, d'avoir accompli peu d'actes positifs de recherche d'emploi qu'à une personne travaillant dans un domaine où les offres d'emploi sont localement nombreuses.

Si Pôle emploi estime que vous ne pouvez pas justifier de l'accomplissement d'actes positifs et répétés de recherche d'emploi, il prend la décision de vous radier de la liste des demandeurs d'emploi pour une durée de 15 jours maximum s'il s'agit du premier manquement. Cette durée peut être de 1 à 6 mois si le manquement se renouvelle.

Sachant qu Pôle emploi une expérimentation n’est qu’un préalable à une mise en place inéluctable, cette expérimentation sur le contrôle de la recherche d'emploi va être généralisée par la création en interne d'une police privée contre les chômeurs, sur le modèle de celle existant dans les caisses d'allocations familiales. (2) Le patronat, le gouvernement et la direction de Pôle emploi sont décidés à généraliser le contrôle renforcé par des équipes dédiées. Avec 10 voix sur 18 au conseil d'administration de Pôle emploi, les représentants de l'Etat et du patronat ont le poids pour l'acter le moment venu.

Dans un contexte où les nouvelles règles introduites par la convention d’assurance chômage du 14 mai 2014 ont pour effet d'inciter les demandeurs d'emploi à reprendre un emploi, quelque soit la qualité de l'emploi, notamment au travers des droits rechargeables (3), Pôle emploi va mettre en place une concentration d'agents Pôle emploi en un même lieu (plateforme interne ou externe) et un isolement de la fonction de contrôle. Ainsi, tous les agents d'une même plateforme serviront une même fonction : le contrôle.

Ces agents obéissants à la même règle, concentrés en un endroit clos, auxquels est confiée une unique mission, seront sous les ordres d'un responsable hiérarchique à qui l'institution demandera des comptes. L'application des règles s'exercera au détriment d'êtres humains avec lesquels ceux qui "tiennent les manettes" ne sont pas en contact direct, ne connaissent pas, si ce n'est par dossiers informatisés ou entretiens téléphoniques, ceux sur lesquels ils exercent leurs actions coercitives.

Pour la CNT, les choses sont claires :
- le travail social n'est pas du flicage !
- face aux attaques, la réponse doit être collective.

Pour se défendre et envisager une riposte collective, contactez-nous ou passez directement à l’une de nos permanences syndicales :
- à Paris, au 33 rue des Vignoles dans le 20ème :
. union régionale, chaque lundi de 14h00 à 19h00,
. syndicat unifié du bâtiment (SUB), chaque samedi de 10h00 à 12h00,
. syndicat santé-social, les 2ème jeudi du mois de 18h00 à 19h00 et le 4ème jeudi du mois de 18h00 à 19h30,
- à Chelles (77), union locale Chelles et Marne-la-Vallée, au 1bis impasse Emilie, chaque mercredi de 18h00 à 20h00,
- à Choisy-le-Roy (94), CNT du Val-de-Marne, à la Maison des Syndicats, 27 Boulevard des Alliés, 1èr étage salle Beauré, chaque vendredi de 17h00 à 19h00,
- à Saint-Ouen-l'Aumône (95), union départementale du Val d'Oise, à la Maison des Syndicats, 6 rue de la Chapelle, Quartier d'Epluches, 2ème étage, chaque mercredi de 14h30 à 18h30.





01/10/2014

Assemblée Générale des personnels et étudiant-es de l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée

A l'appel de l'intersyndicale (CNT, SUD, SNESUP, SNASUB, CGT) et du collectif de précaires de l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée
Assemblée Générale des personnels et étudiant-es
Mardi 7 octobre 12h30-14h
Salle (1B075) au 1 er étage du bâtiment Copernic

5 Boulevard Descartes, Champs-sur-Marne

La présidence de l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée a lancé le processus de fusion contre le personnel
et le ministère veut geler les recrutements ?!
A nous de résister pour notre université !


« Il vous manque 200 postes ? Vous en aurez... zéro ! »
- L'inspection du ministère (IGAESR) confirme qu'il manque 100 enseignant-es-chercheur-es et 100 personnels BIATTS à l'UPEM.
- Mais l'université est déficitaire de 2M€/an. L'inspection recommande donc le gel des postes ! Aucun recrutement les prochaines années.
Vous étiez surchargés ? Ca sera pire.
Et on fusionne quand même ? Ca serait pire que pire.

« La fusion, au moins ça fait des économies, non ? » Même pas !
La fusion, c'est la cata !

- Les seules économies, ce seront les postes « doublons » supprimés.
- Malgré ça, faire fonctionner une université fusionnée coûte plus cher car elle est plus grosse.
- La fusion elle-même coûte très cher.
- Le processus de fusion ne sera pas financé par l'Etat.
- Le personnel devra assumer la surcharge de travail en plus de sa surcharge actuelle et en plus du gel des postes.
- Le personnel subira la réorganisation-désorganisation générale.
- Les CDD ne seront sans doute pas renouvelés vu les finances.
- Les filières peu financées seront marginalisées.
- Les étudiant-es seront sacrifié-es par la désorganisation et le manque de personnel.
- L'université fusionnée resterait moins grande que les autres : pas de grands
investissements nationaux, pas de visibilité mondiale.
Bienvenue dans l'université à vocation régionale Paris-Est.

La fusion à marche forcée, personne n'en veut mais « vous l'aurez quand même ! »
- le Comité Technique de proximité (CTp) l'a refusé à l'unanimité,
- tous les syndicats l'ont refusée,
- 300 pétitionnaires l'ont refusée,
- des Assemblées Générales, des rassemblements du personnel l'ont refusée,
- le personnel consulté par les chefs de service l'a refusée.
Et pourtant: « on n'a pas le choix car on n'a pas de sous et il faut être gros pour avoir des sous ».

« La fusion UPEC-UPEM, c'est pas déjà fait? » Non.
- La fusion sera soumise au vote du futur CA en 2016 seulement.
- L'actuel CA s'est déclaré « pour » en juillet dernier mais ça n'a aucune valeur juridique.

« On n'a pas le choix ? » Mais si !
- Au lieu de se forcer à faire un gros bloc territorial, renforçons les collaborations thématiques qui fonctionnent peu importe les proximités territoriales.
- Au lieu d'investir dans une fusion, investissons dans la qualité de l'enseignement-recherche.
- Au lieu de concentrer le pouvoir dans des grosses institutions, distribuons les
responsabilités en mode confédéral.
- Au lieu d'espérer d'improbables investissements géants, construisons des alliances à notre échelle à partir de nos atouts.

Cette fusion imposée et l'austérité détruisent notre université. Elles sont inacceptables. A nous de résister pour imposer les alternatives.

L'intersyndicale (CNT, SUD, SNESUP, SNASUB, CGT) et le collectif de précaires

14/09/2014

Appel à souscription pour les locaux de la CNT Moselle

Depuis maintenant un peu plus de trois ans, la CNT Moselle occupe un local, qu’elle loue, au 5 place des charrons, à Metz.

Elle accuse un grave déficit dans le paiement de ses loyers, qui s’élève à plusieurs milliers d’euros, et auxquels s’additionnent ses frais de lutte : répression ant-syndicale, prud’hommes, interpellations des militants en manifestation... Parce que tous ensemble, nous sommes le mouvement social, nous faisons aujourd’hui appel à votre solidarité en lançant cette souscription.

Appel à souscription pour les locaux de la CNT Moselle

Pour faire vivre ce local de la CNT, et soutenir la lutte, vous pouvez envoyer vos dons par chèque à l’adresse suivante :

CNT Etpics 57
5 place des charrons
57000 Metz

Ou venir les rencontrer directement, tous les lundi de 18 heures à 20 heures.

12/08/2014

La Nueve : manifestation de commémoration du 70e anniversaire de la libération de Paris

Rendez-vous Dimanche 24 août à partir de 14 heures Square Hélène Boucher Paris 13e
(métro Porte d'Italie)

Les syndicats de la région parisienne de la CNT appellent leurs adhérents et
sympathisants à participer à la manifestation organisée par
l’Association 24 août 1944 dans le cadre des commémorations du 70e
anniversaire de la libération de Paris. En effet, l’avant garde de la 2e
DB constituée par la colonne Dronne, entrée le 24 août, soit la veille de 
la date retenue officiellement, était constituée essentiellement de 
républicains espagnols qui avaient commencé la lutte antifasciste dès 
juillet 1936. Parmi eux, nombreux étaient anarchistes et membres de la
CNT. En incorporant les unités des Forces françaises libres, ils pensaient 
qu’après avoir vaincu le nazisme, ils poursuivraient jusqu’à Madrid pour 
réduire le franquisme. On sait ce qu’il en a été. La lutte contre le 
franquisme, il a fallu, qu’ils l’assument seuls : les nations dites
libres, et les nations dites communistes s’entendirent pour faire entrer 
l’Espagne de Franco à l’ONU en 1955. 
 
Les syndicats de la région parisienne de la CNT ayant en 2009 commémoré 
les 70 ans du début de l’Exil de nos camarades espagnols, honoré les 
nombreux républicains espagnols morts à Mauthausen, entendent, cette année 
aussi, s’associer à honorer ceux qui, en même temps qu’ils se projetaient
pour un monde libéré de l’argent et de l’État, luttèrent contre toutes les 
formes de totalitarisme. 
 
Et ceci d’autant que des survivants du camp de Mauthausen et de la 
Nueve foulèrent jusqu’à la fin de leur vie, le 33 rue des Vignoles, siège 
de notre Confédération.
 
Rendez-vous, dimanche 24 août, à partir de 14 heures, Square Hélène Boucher 
Paris 13e pour une marche jusqu’à proximité de l’Hôtel de Ville de Paris.

Pour plus de renseignements sur l’ensemble des activités proposées fin août et début septembre par l’Association 24 août 1944.
http://www.24-août-1944.fr

 
 
Signez la pétition de soutien pour la défense du 33, rue des Vignoles

Déjà plus de 900 personnes ont signé la pétition pour la défense du 33 !

http://www.cnt-f.org/la-nueve-manifestation-de-commemoration-du-70e-anniversaire-de-la-liberation-de-paris.html

30/07/2014

Permanence syndicale fermée le mercredi 6 aout 2014

Votre permanence syndicale sera exceptionnellement fermée le mercredi 6 aout 2014

02/07/2014

Permanence syndicale fermée ce mercredi 2 juillet 2014

Votre permanence syndicale sera exceptionnellement fermée ce mercredi 2 juillet 2014 en raison de notre participation à :

RENDEZ-VOUS pour soutenir UN SYNDICALISTE CONDAMNÉ POUR L’EXEMPLE À 40 000 € D’AMENDE !

28/06/2014

RENDEZ-VOUS MERCREDI 2 JUILLET 2014 pour soutenir UN SYNDICALISTE CONDAMNÉ POUR L’EXEMPLE À 40 000 € D’AMENDE !

RÉPRESSION CONTRE LE SYNDICALISME
PARCE QUE LE SYNDICALISME SE RÉAPPROPRIE LA FORCE DE PRODUCTION
PARCE QUE LE SYNDICALISME TOUCHE L’ARGENT DES DOMINANTS
PARCE QUE LE SYNDICALISME DÉRANGE LE CAPITAL
L’ÉTAT ET LE PATRONAT VEULENT LE MUSELER !

Le 23 mars 2013, un militant de la Confédération nationale du travail (CNT) a été condamné à 40 000 € de dommages et intérêts pour avoir bloqué la gare de Metz lors d’une manifestation durant le mouvement anti-CPE de 2006. Justice ciblée, justice de classe, il y avait ce jour-là 800 personnes sur les rails dont des membres du PS aujourd’hui élus. Rappelons que le CPE a été abandonné, en partie, par l’UMP alors au gouvernement, suite au mouvement social, ce qui prouve l’utilité et la légitimité de l’action.

Cette condamnation, au-delà d’être injuste, dans la mesure où elle fait porter à un seul individu (militant syndical évidemment) la responsabilité d’une décision collective mise en œuvre par 800 personnes, serait un signal fort envoyé contre le mouvement social. Le gouvernement et le patronat, par une justice de classe, souhaitent instaurer la peur pour nous faire taire.

De question prioritaire de constitutionnalité (QPC) en appel, cela fait plus de deux ans que la CNT emprunte le tortueux chemin judiciaire pour refuser cette injustice. La prochaine étape devant juger la recevabilité de l’appel de la condamnation à 40 000 € d’amende est fixée au 12 septembre 2014 au tribunal de Metz.

RENDEZ-VOUS MERCREDI 2 JUILLET 2014

17 h 00 : SIÈGE DE LA SNCF
Rassemblement devant la SNCF
Place aux Étoiles,
La-Plaine-Saint-Denis,
à deux pas du RER Stade-de-France
Nombreuses prises de parole, rencontre avec des syndicalistes poursuivis de la CNT et de SUD

20 h 30 : 33 RUE DES VIGNOLES – 75020 PARIS
Rencontre avec des syndicalistes poursuivis, de la CNT et de SUD notamment
Projection du documentaire sur la lutte anti-CPE de 2006 Il s’agit de ne pas se rendre par Naïma Bouferkas et Nicolas Potin
Repas convivial et fraternel à prix libre


 http://www.cnt-f.org/non-a-la-condamnation-d-un-syndicaliste-a-40-000-euros-d-amende-rendez-vous-le-2-juillet.html

06/06/2014

Ensemble pour se défendre face à Pôle emploi

Ce vendredi 6 juin 2014, l'union locale de la Confédération nationale du travail (CNT) de Chelles et Marne-la-Vallée occupe l'agence Pôle emploi de Chelles. Nous vous proposons d'échanger autour d'un café, de vous informer sur vos droits et sur les recours possibles face :

• aux difficultés d'inscription pour toucher l'allocation-chômage ;
• aux radiations de la liste des demandeurs d'emploi effectuées par Pôle emploi à la suite d'une absence à une convocation dans leurs locaux. La sanction est extrêmement lourde : dès la première absence, le-la chômeur-se est tout simplement radié-e pour une période de 2 mois ;
• aux trop-perçus récupérés par Pôle emploi sans explications, sans information sur les droits éventuels de recours, sans que cet organisme n’ait besoin de justifier quoi que ce soit. Ces versements « indus » fabriqués par le logiciel de Pôle emploi font parfois suite à de multiples déclarations d’activités, pour une même période, qui ne coïncident pas tout à fait en terme de rémunération. La plupart du temps, il s'agit d'une erreur des services de Pôle emploi.

Chaque année, Pôle emploi procède à près de 500 000 radiations. Lorsque le couperet tombe, l'allocation-chômage est suspendue pour une durée de 2 mois et sera difficile ensuite à récupérer. Durant cette période, le-la chômeur-se radié-e devra se démerder pour continuer à vivre, à se loger, à se nourrir, à payer ses factures, et ne parlons même pas de l'accès aux loisirs. Pour Pôle emploi, ce-tte chômeur-se n'est qu'un chiffre, une statistique parmi tant d'autres, permettant aux agents de déshumaniser les situations et d'appliquer à la lettre des directives visant à contrôler et à punir les classes populaires privées d'emploi.

Dans un contexte où nous sommes soigneusement maintenu-es dans l’ignorance de nos droits, le pouvoir des institutions de gestion de la précarité apparaît trop souvent comme absolu. Quiconque a affaire à Pôle emploi ou à la Caisse d'allocations familiales (CAF) sait de quoi il s’agit. C’est l’Etat qui remet à un agent le soin de décider des moyens de subsistance d’un autre humain. Ce sont des calculs comptables qui font oublier les vies derrière les chiffres. Ce sont des règles d’indemnisation opaques, arbitraires, rarement explicitées et qui excluent plus de la moitié des chômeur-ses de l’allocation. C’est le mépris et le soupçon avec lesquels on traite quiconque dépend d’une institution pour ses revenus. C’est transformer les droits sociaux en dettes individuelles, et réduire par-là tout horizon, toute capacité à se projeter.

Le service s'est considérablement dégradé avec :

• la privatisation de la plupart des prestations proposées par Pôle emploi ;
• la dématérialisation des inscriptions par les appels à la plate-forme téléphonique du 39-49 ;
• la dématérialisation des courriers adressés aux chômeur-ses par Pôle emploi. Ce sont des convocations qui n'arrivent pas, ou qui apparaissent et disparaissent de l’« espace personnel » du-de la chômeur-se sur le site Internet de Pôle emploi, des bugs en tout genre, des « problèmes techniques » qui ont pour conséquences, entre autres, des radiations pour « absence à convocation » alors que les intéressé-es n'ont pas vu ladite convocation, ni sur leur « espace personnel », ni ailleurs ; pas plus que l'avertissement avant radiation qui les informe de la sanction ainsi enclenchée et leur laisse 15 jours pour s'expliquer. Aucun texte légal ne prévoit expressément la possibilité d'ouvrir une telle procédure sur la base d'un simple envoi de message électronique. Le médiateur national de Pôle emploi recommande d'ailleurs d'abroger les radiations pour « absence à convocation » au profit d'un dispositif de « graduation ou de sursis ».

Les conflits entre l'administration et ses « clients » se sont multipliés. Pour faire appliquer nos maigres droits, il faut souvent batailler, sans que le résultat soit garanti. Bataillons donc ensemble, car l’isolement de chacun-e est la première arme de ce pouvoir. Mener des actions à plusieurs permet de mieux s’en sortir, de se sentir moins fragiles et de faire éclater à un niveau public, donc politique, le scandale de la violence de l’institution. Nous considérons l’entraide, la solidarité, les rencontres et les luttes collectives indispensables pour essayer de faire bouger les choses, reprendre ce qu’on nous doit là où le droit s’arrête, reconquérir des droits là où les conquêtes collectives se font détruire au profit de la société-entreprise.

Nous, union locale de la Confédération nationale du travail (CNT) de Chelles et Marne-la-Vallée, sommes là ce vendredi 6 juin 2014 pour régler la situation de 2 chômeurs victimes une nouvelle fois de l'incurie des services de Pôle emploi. Nous demandons qu'une personne fasse l'étude sur place de ces 2 dossiers qui concernent une radiation et un trop-perçu de 3 300 euros. A travers ces 2 situations, nous dénonçons le mépris et la stigmatisation des chômeurs-ses qui sont à l'œuvre dans le débat public. Si vous êtes victime de contrôles, de sanctions ou de radiations, contactez-nous ou passez directement à l’une de nos permanences au 1 bis, impasse Emilie, à Chelles (à 200 m de la gare RER de Chelles-Gournay), chaque mercredi de 18 heures à 19 heures.


14/05/2014

Appel à rassemblement de l'UPEM jeudi 15 mai 2014 à 12h30

Ce 15 mai l'UPEM manifestera avec l'UPEC en lutte, ensemble contre la
politique d'austérité, contre les projets de fusion et de ComUE, pour une
université de service public ambitieuse, démocratique et coopérative.
 
Rassemblement devant la présidence de l'UPEM le 15 mai à 12h30 devant 
le bâtiment Bois de l'Etang <http://paris.demosphere.eu/rv/33351>), avant
le départ groupé vers Paris pour la manifestation de défense de la Fonction 
publique.

Pour un Service Public ambitieux, démocratique et coopératif
Non à la FUSION ! Alerte à la COMUE ! 

Le 26 juin prochain se décidera l'avenir de l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM) par un double vote de son Conseil d'Administration. Ses dirigeants ont prévu de soumettre l'UPEM à l'autorité d'une « ComUE » et d'engager sa fusion avec l'université de Créteil (UPEC). Leurs présidents reconnaissent ces transformations comme radicales, coûteuses et risquées, et pourtant, ils imaginaient les mener à bien sans prendre en compte l'avis des personnes concernées, à savoir les personnels et étudiant-es. Les négociateurs sont même priés de ne pas diffuser les futurs statuts ! Malheureusement pour eux, les personnels des deux universités se sont emparés du sujet. Ils se mobilisent aujourd'hui pour une autre vision de l'Université à l'est de Paris.
Les présidents imaginent créer une assez grosse entité pour diluer les déficits, arracher les subventions d'exception et attirer investisseurs, élèves et professeurs d'élite. Autrement dit, ce projet a pour but de renforcer la bureaucratie dans une visée comptable et marchande. A l'UPEM, l'Assemblée Générale des personnels, l'intersyndicale et diverses composantes de l'université expriment une autre ambition : renforcer les innovations impulsées par son personnel, y compris dans leurs collaborations avec l'UPEC et les grandes écoles de l'Est francilien, avec comme objectif de promouvoir un Service Public de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, démocratique, de qualité, pour toutes et tous.
Les présidents affirment qu'il n'y a pas d'alternative légale à la fusion et à la ComUE. Les personnels savent qu'il y a des alternatives, dans une « association » dynamique d'établissements autonomes. L'association permet d'éviter les écueils de la fusion et de la ComUE. En partant des besoins et des projets concrets, elle permet d'accompagner les deux établissements vers un Service Public ambitieux, démocratique et non concurrentiel. D'autres universités ont déjà fait ce choix plein de bon sens. Le moment viendra ensuite peut-être dans le respect des deux établissements, de leurs personnels et de leurs étudiant-es de faire évoluer l'UPEM et l'UPEC vers un nouveau modèle. A l'inverse de l'actuel passage en force qui ne produira que désorganisation, souffrance, mépris et défiance généralisée.
Nous n'avons pas les moyens de communication dont dispose l'administration, mais nous sommes nombreux-ses, convaincu-es et déterminé-es. La majorité du personnel se mobilise, par dizaines dans les AG et rassemblements, par centaines comme pétitionnaires. Nous mobiliserons les étudiant-es, qui ignorent souvent l'existence même de ces projets. Nous nous allierons à Paris 8, Paris 1 et aux autres universités en lutte contre les fusions et les ComUE. En particulier, nous lutterons au côté des personnels de l'UPEC, qui défendent la même idée d'un Service Public coopératif, loin des logiques comptables et de privatisation rampante.
Deux AG réunies par l'Intersyndicale (CGT, CNT, FSU, SOLIDAIRES) les 25 mars et 25 avril ont permis de comprendre les conséquences de la loi Fioraso et de questionner le projet de la Présidence. Nous étions dubitatif-ves et critiques d'un passage en force avec une consultation sans choix possible. Nous sommes maintenant collectivement convaincu-es que leur projet est contre-productif et anti-démocratique. C'est sans surprise que cette dernière AG s'est prononcée à l'unanimité moins une voix contre la fusion, à l'unanimité moins une voix pour obtenir des éclaircissements sur la ComUE, à l'unanimité pour continuer à lutter pour obtenir un vrai processus démocratique et à une large majorité pour mener des actions d'opposition au projet de la Présidence et de notre ministère de tutelle. Depuis, l'Intersyndicale a récupéré les statuts de la ComUE, qui confirment les craintes de l'AG : il y a alerte à la ComUE !
→ Un rassemblement aura lieu le 15 mai lors la journée nationale de défense de la Fonction publique, sacrifiée par la politique libérale du gouvernement. Une autre AG à laquelle les élu-es au CA sont invité-es à débattre est prévue le 22 mai entre une réunion officielle d'information et un CA de l'UPEM. Nous sommes déterminé-es à sauver le Service Public de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche contre une fusion et une ComUE qui bureaucratisent pour mieux privatiser.
Communiqué du 9 mai 2014 de l'intersyndicale
au nom de l'AG des personnels de l'UPEM

Contact: intersyndicale-upem@lists.riseup.net - Pétition: http://tinyurl.com/petition-fusion-upem - Infos : sauvonsluniversite.com

La fusion : un pur gâchis

La fusion n'est simplement pas envisageable, ni pour l'UPEM, ni pour l'UPEC. La fusion des services, des composantes, des formations, des statuts, des réglements, des contrats, des partenariats, des infrastructures matérielles et informatiques est une incroyable débauche d'énergie, de temps et d'argent. Elle génère beaucoup de souffrance au travail et dégrade le service rendu c'est-à-dire au final l'enseignement et la recherche.
De plus, contrairement à ce que suggère l'idée de mutualisations, une fusion ne permet pas d'économies mais impose des surcoûts bureaucratiques, 10 millions d'euros par an ou davantage, d'après une étude pour le ministère. Un tel effort ne peut être consenti dans le seul espoir de subventions très hypothétiques. Les défauts structurels que va engendrer ce processus se voient déjà dans les bureaucraties inefficaces et cyniques qui sévissent à Marseille, Bordeaux ou Metz.

La ComUE : anti-démocratique

La ComUE ne semble pas aussi brutale et insensée que la fusion mais elle s'avère encore plus dangereuse. Cette organisation verticale se superpose à la hiérarchie de chaque université et crée une vaste usine à gaz déconnectée des réalités quotidiennes. Elle permet tout simplement de destituer les acteurs universitaires de leur rôle et de soumettre les équipes d'UFR, les instituts de formation, les laboratoires, les écoles doctorales, les services fonctionnels, les étudiant-es et les établissements eux-mêmes aux choix de la ComUE qui sera maîtresse du financement public et privé.
Or ces choix seront faits dans des conseils opaques et sans contrôle démocratique. Parmi les 3 conseils de la ComUE, le Conseil Académique n'a pas de pouvoir. Le Conseil des Membres met à égalité les universités et les établissements publics et privés. Les présidents élus d'universités auraient 2 voix (ou 1 voix avec la folle fusion UPEC-UPEM) face à 5 (bientôt 10 voire 20) directeurs nommés : pas même la minorité de blocage au changement des statuts avec transfert de compétences. Enfin, le Conseil d'Administration est contrôlé par les dirigeants des établissements membres et leurs partenaires extérieurs. Nous venons de découvrir les statuts préparés pour nous et négociés sans nous : le CA compterait 38 membres dont seulement la moitié serait élue. 10 représentant-es pour les enseignant-es-chercheur-es, 5 pour les « usagers » (étudiant-es et thésard-es), quand les personnels se contenteraient de 4 élu-es sur 38. Au moins, les personnels ne freineront pas ces restructurations où elles et ils ont tout à perdre et rien à gagner ! L'autre moitié du CA est nommée : les autres sièges sont distribués à 7 représentant-es des directions des établissements membres de la ComUE, à 6 personnalités nommées par ces 7 premiers représentants, à 3 représentant-es du milieu économique et 3 pour les collectivités territoriales.
L'intérêt de l'Université se voit dilué dans des négociations opaques entre groupes de pression, établissements privés, partenaires extra-universitaires, investisseurs et divers ministères. Dans la future ComUE Université Paris-Est, les acteurs de la recherche mis en minorité dans ces conseils n'auraient plus le contrôle des orientations stratégiques, de l'école doctorale ni des importants financements d'excellence (Labex, Idex, Equipex). Par contre, les partenaires extérieurs seraient associés aux groupes de coordination stratégique de l'enseignement et de la recherche. Dès que la ComUE décidera d'élargir ses compétences, le contenu même des formations serait mis à l'épreuve sans que les enseignant-es aient leur mot à dire, et les étudiant-es seraient impuissant-es face à l'augmentation de leurs frais d'inscription.
En effet, une ComUE peut s'approprier les compétences de ses membres, par simple vote majoritaire du CA après approbation des deux-tiers du Conseil des Membres. Au fur et à mesure, la ComUE peut donc se transformer elle-même en une véritable université, mais une université anti-démocratique. A l'inverse, l'association laisse aux universités le contrôle de la formation et de la recherche.

L'association : l'alternative légale

L'association permet d'éviter les écueils de la fusion et de la ComUE. Si la collaboration a ses vertus, le regroupement institutionnel d'universités et d'établissements n'est pas a priori une bonne solution. Son imposition généralisée par les lois Pécresse puis Fioraso est donc nuisible. Le regroupement par association n'est pas désirable en soi mais il neutralise la nocivité de ces lois.
D'une part, l'association évite l'harmonisation si coûteuse et la mutualisation si violente. Elle préserverait l'UPEM et ses associés d'une incroyable déperdition d'énergie qu'ils pourraient investir en fonction des besoins concrets et projets communs pour évoluer ensemble vers un Service Public de qualité pour tou-te-s. Ce fut la raison du choix des universités de Lille.
D'autre part, l'association laisse tout son pouvoir à chaque établissement, y compris celui de sortir de l'association ou de la renforcer. Des compétences peuvent être partagées mais elles sont transférées à l'unanimité des membres associés. L'établissement coordinateur n'a pas de pouvoir supplémentaire et la coordination de l'association peut être réalisée à tour de rôle.
L'association laisserait donc à l'UPEM le contrôle de son avenir. Le moment viendra peut-être pour les personnels et étudiant-es de faire évoluer l'UPEM et l'UPEC vers un modèle plus intégré. Démarche collaborative à l'opposé de l'insensé passage en force des présidences.


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29/04/2014

On a faim n°7 / Mai 2014




Sommaire :
  • edito : Parti « socialiste » ? Un mot de trop
  • Laurence (Parisot) aime les sucettes, les sucettes à l'ANI
  • L'expulsion de la CNT, la droite en a rêvé, la gôche le réussira-t-elle?
  • La guerre des universités
  • Le salaire socialisé c'est quoi ?
en téléchargement (format A3) ici :

23/03/2014

Pour un 1er mai en Banlieue à Noisy/Champs (93)


Pour en finir avec les mauvais jours…
RDV 10h30 : Dalle du Champy à Noisy le Grand (93)
RER A Noisy Champs (sortie coté champy)

Le gouvernement « socialiste » poursuit l'entreprise de démolition sociale engagée par son prédécesseur UMP. Les attaques contre le monde du travail, la jeunesse, et les classes populaire déferlent les unes après les autres. La casse sociale s’apparente à une braderie généralisée où le moindre acquis arraché de hautes luttes par nos anciens est désormais dans le collimateur des vautours de la finance et du patronat. 

Pour faciliter les licenciements économiques, la loi a été modifiée. Pour dézinguer la sécurité sociale, 30 milliards ont été offerts au patronat sans contre partie. Pour démolir les services publics, les notions de rentabilité et de contrôle social ont été généralisées. Pour battre en brèche les retraites, la durée de cotisation a été allongée. Pour lutter contre le chômage, la précarité s’est institutionnalisée. 

Cette déferlante de mauvais coups fragilise le niveau de vie des classes populaires. La crise s’est inscrite dans la durée. La vie chère n’est malheureusement pas un slogan mais une réalité pour bon nombre d’entre nous. Les loyers ou les prix en supermarché sont devenus affolants. Quand les fins de mois étaient difficiles hier, elles le sont désormais bien plus tôt… Nous avons tous un proche au chômage ou en contrat de courte durée qui alterne les convocations à Pole emploi, les missions d’intérim et les CDD non renouvelables… Est ce là le modèle de société que nous souhaitons léguer aux nouvelles générations ? 

Pendant ce temps, le mécontentement gronde, mais trop d’entre nous se trompent de colère. La division et les diversions racistes, sexistes et homophobes organisées par la droite réactionnaire et l’extrême droite détournent une partie de la colère populaire. Le patronat, les spéculateurs, les gros propriétaires et le monde de la finance peuvent dormir tranquille et poursuivre leurs petites opérations antisociales. 

Pour en finir avec les mauvais jours, pour renverser la tendance, interdire les licenciements, titulariser les précaires de la fonction publique et du privé, sauver nos retraites et la Sécurité Sociale, pour en finir avec les discours racistes et sexistes, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et le renforcement des solidarités. Il est temps, de s'organiser et d'engager le bras de fer contre le capitalisme et le patronat pour reprendre ce qu'ils nous ont volé. 

Pour nous, la solidarité est une arme. Face à leur crise, nous entendons faire vivre l'entraide. Ne restons pas seuls face à un licenciement, un avis de radiation du Pôle Emploi, une ordonnance d'expulsion du territoire... Unissons-nous et battons-nous ! Ici à Marne la Vallée, un regroupement de syndicats, d'associations et d'organisations politiques a décidé de célébrer pour la 3e année consécutive le 1er mai en banlieue, au plus près de nos lieux de travail, de vie ou d'étude. 

Ce 1er mai 2014, nous invitons les travailleur-se-s, les chômeurs-se-s, les précaires, les retraité-e-s, les jeunes, les habitant-e-s des quartiers populaires avec ou sans papiers de Marne la Vallée et alentours à descendre dans la rue pour participer à cette marche fraternelle et offensive et à se rendre à la manifestation l'après-midi à Paris !

08/03/2014

Manifestation le 15 mars 2014 pour le Paris populaire et la défense du 33 rue des Vignoles

Le Paris populaire veut vivre.
La mairie de Paris s'apprête à le tuer.

Le 33 rue des Vignoles, local de la CNT, de l’Association Flamenco en France, d’artistes et d’artisans, lieu de vie ouvert sur le quartier, est dans la ligne de mire de la ville de Paris. Par un courrier d‘octobre 2013, nous apprenions que la Mairie de Paris décidait de mettre fin aux discussions constructives qui avaient lieu depuis 2011, ayant pour objectif le maintien du lieu et de ses activités. La Mairie y préfère un projet immobilier, certainement plus rentable, véhiculant une population plus aisée, plus cadrée, plus en adéquation avec ce qu’elle aimerait que soit notre ville : des quartiers bourgeois, réservés aux couches moyennes, sans vie, au service de la production, du commerce et de la finance. Mais c’est à nous de choisir ce qu’est et sera notre ville !

Nous appelons à une manifestation en direction de la mairie du XXe le samedi 15 mars 2014 à 15 h 30. Notre objectif est d'alerter et d'informer les habitants du XXe à propos de la menace d'expulsion du 33 rue des Vignoles.

Départ du 33 rue des Vignoles le samedi 15 mars 2014 à 15 h 30
Arrivée : mairie du XXe - Gambetta

Prises de parole : place de la Réunion, hôpital Tenon, Père-Lachaise (côté Gambetta)
Concert de Dubamix place Gambetta

Le Paris populaire veut vivre | Lettre d'info de la CNT en région parisienne

Un reportage de Télé Bocal (télévision associative d'Ile-de-France) sur la manifestation du 15 mars 2014 pour la défense du Paris populaire et du 33 rue des Vignoles : Le Paris populaire veut vivre : reportage de « Télé Bocal » - CNT Secteur Vidéo

26/02/2014

Appel pour la défense du 33 rue des Vignoles et la création d’un comité de soutien

Vingt ans après : les locaux syndicaux de la CNT comme la présence des associations culturelles et artistiques au 33 rue des Vignoles sont à nouveau menacés.

Le 33 rue des Vignoles, siège des locaux de la CNT, mais aussi espace occupé par des artistes et l'Association Flamenco en France, un artisan, lieu de vie ouvert sur la quartier, est dans la ligne de mire de la ville de Paris. Cette offensive date du mois d'octobre 2013 par un courrier mettant fin, de manière unilatérale, aux échanges en cours depuis 2011 qui avaient comme objet de définir les modalités d'un maintien dans les lieux des différents occupants, et qui avaient défini plusieurs pistes de travail.

ALERTE ET MOBILISATION


En 1996, la mobilisation des habitants du quartier, d'associations, de soutiens divers et de la CNT avait fait reculer Tibéri. En 2014, nous appelons à une défense collective et unitaire de ce lieu de luttes syndicales et sociales, avec des locaux autogérés, carrefour internationaliste permanent (solidarité avec le Chiapas, accueil d'antifascistes grecs, de militants-e-s du Maghreb, etc.), permettant l'expression d'une contre-culture militante (débats, concerts, etc.).

CONSTITUTION D'UN COMITÉ DE SOUTIEN


Nous appelons les syndicats, associations, organisations, artistes, habitants-es du quartier, à rejoindre le Comité de soutien dont la base est l'exigence du maintien dans les lieux des occupants du 33 rue des Vignoles, revendication s'inscrivant dans le cadre de la défense d'un quartier populaire.

Les signataires de cet appel s'engagent à populariser cette lutte et à participer aux mobilisations qui s'avéreront nécessaires pour mettre en échec cette nouvelle tentative d'exclusion n'obéissant qu'aux règles du marché de l'immobilier à Paris.

RÉUNION CONSTITUTIVE DU COMITÉ DE SOUTIEN
LE MARDI 4 MARS 2014 À 19 HEURES
AU 33, RUE DES VIGNOLES 75020 PARIS
MÉTRO : AVRON, BUZENVAL, NATION.

Au cas où il ne vous serait pas possible de vous déplacer à cette date, vous pouvez signer cet appel : http://www.cnt-f.org/appel-pour-la-defense-du-33-rue-des-vignoles-et-la-creation-d-un-comite-de-soutien.html?id_evenement=56